A travers l’approche indienne de la notion d’espace : ākasha que nous partagerons en conférences avec Silvia d’Intino et Laura Giovanella, nous allons expérimenter concrètement à travers le yoga et le souffle le ressenti de cet invisible qui participe du macrocosme et du microcosme. Ainsi essayer de faire vivre cette notion indienne de ākasha dans le temps et l’espace du yoga à partir de l’expérience du corps avec ses polarités spatiales, symboliques et cosmiques. Le yoga et l’espace comme champ du sacré.

Dans l’ouvert. Approches de l’idée indienne d’espace

Les premières spéculations sur la notion d’espace en Inde participent entièrement, au départ, de la pensée rituelle : on réfléchit à la construction de l’aire sacrificielle, on mesure, cherche à séparer les différents espaces…

Si le corps devient bientôt le lieu d’inscription symbolique des notions de vide et plein, de l’ouvert et de la limite, ainsi que de leurs relations, ces notions contribuent également à la compréhension des forces et des tensions que l’on éprouve. Que l’on pense, dans la pratique,  au(x) souffle(s). Au mouvement. À l’équilibre. À cet espace qui est un élément invisible du cosmos (ākaśa), et que l’on retrouve à la fois à l’intérieur du cœur.

Ensemble, nous allons traverser des textes qui abordent ces questions, et voir comment une pensée de l’espace accompagne la réflexion sur la conscience du monde extérieur et en même temps du « corps subtil », de sa mise en forme et de son évolution.